Achille est sous presse, maintenant, c'est Léo qui revient sur la table à dessin…
Passer d'un univers à un autre est toujours agréable…
5 commentaires:
Anonyme
a dit…
Je sui heureux de savoir qu' Achille Talon a encore de la famille.
Je pensais l'avoir oublié. Je pensais qu'"il" n'avait eu aucune influence sur moi. J'avais feint de l'oublier, pour rentrer dans le moule des "paupérisés du vocabulaire", "des atrophiés du langage". Je me trompais. Il a suffi d'un regard sur la vitrine de la "bédéthèque" juste en bas de chez moi pour qu'"il" se rappelle à mon bon souvenir. "Il" ? "Achille Talon", héros de bande dessinée, né sous le crayon de Greg. Achille Talon et son langage torrentiel et emphatique, affublé de son voisin Hilarion Lefuneste, de son bon papa et de sa bonne maman à lui. Je n'aurais jamais dû oublier si vite que je possédais, en bas de ma bibliothèque la collection complète de ce héros que je suis presque devenu : un quinquagénaire ventripotent, suffisant, pompeux, mais aussi lâche et poltron. Mais que feraient bien de lire les moins de trente ans, histoire de faire office d'airbag à ces monstrueux accidents de parcours que sont les SMS, verlan et autres d'apocalyptiques acopopes. Les albums d'Achille Talon, tout comme les volumes de la bibliothèque rose et verte que je n'ai plus honte de montrer, se sont enrichis d'un tout nouvel opuscule "Achille Talon est un homme moderne", et ce malgré la disparition de Greg. Je ne suis pas peu fier de savoir que c’est un pays, vous le toulousain Serge Carrère qui, avec Fabcaro pour les dialogues, redonne souffle et vie à l'ami Achille, et toujours bien sûr aux éditions Dargaud. Loin d’être un has-been de papier relégué au pilon, Talon s’adapte comme il le peut à l’ère numérique dans laquelle nous sommes entrés, ce qui prête le flanc à bien des situations drôles ou cocasses.
J'ai retrouvé dans mes archives une lettre des éditions Dargaud, qui date d'octobre 1983. Il semble qu'à l'époque, ma folie me poussait déjà à écrire aux auteurs. La lettre dit ceci : "Nous accusons réception de votre courrier du 18 septembre et vous remercions de l'intérêt que vous portez à nos productions et plus particulièrement à ACHILLE TALON. Il ne nous est malheureusement pas possible de vous mettre en rapport avec Monsieur GREG, qui depuis un an déjà dirige notre filiale américaine ; cependant, nous pouvons lui faire parvenir votre courrier. Vous remerciant encore de votre fidélité, Nous vous prions de croire, Monsieur, en l'assurance de nos sentiments les meilleurs. Le Secrétariat Littéraire."
Merci pour ce message sincère et chaleureux.. Heureux de voir que notre travail, à Fabcaro et moi-même, vous ait plu, vous un inconditionnel de Greg… Comme disent les américains "you make my day !" Bonne journée ! s.Carrère
5 commentaires:
Je sui heureux de savoir qu' Achille Talon a encore de la famille.
Je pensais l'avoir oublié. Je pensais qu'"il" n'avait eu aucune influence sur moi. J'avais feint de l'oublier, pour rentrer dans le moule des "paupérisés du vocabulaire", "des atrophiés du langage". Je me trompais. Il a suffi d'un regard sur la vitrine de la "bédéthèque" juste en bas de chez moi pour qu'"il" se rappelle à mon bon souvenir.
"Il" ? "Achille Talon", héros de bande dessinée, né sous le crayon de Greg.
Achille Talon et son langage torrentiel et emphatique, affublé de son voisin Hilarion Lefuneste, de son bon papa et de sa bonne maman à lui. Je n'aurais jamais dû oublier si vite que je possédais, en bas de ma bibliothèque la collection complète de ce héros que je suis presque devenu : un quinquagénaire ventripotent, suffisant, pompeux, mais aussi lâche et poltron. Mais que feraient bien de lire les moins de trente ans, histoire de faire office d'airbag à ces monstrueux accidents de parcours que sont les SMS, verlan et autres d'apocalyptiques acopopes.
Les albums d'Achille Talon, tout comme les volumes de la bibliothèque rose et verte que je n'ai plus honte de montrer, se sont enrichis d'un tout nouvel opuscule "Achille Talon est un homme moderne", et ce malgré la disparition de Greg.
Je ne suis pas peu fier de savoir que c’est un pays, vous le toulousain Serge Carrère qui, avec Fabcaro pour les dialogues, redonne souffle et vie à l'ami Achille, et toujours bien sûr aux éditions Dargaud.
Loin d’être un has-been de papier relégué au pilon, Talon s’adapte comme il le peut à l’ère numérique dans laquelle nous sommes entrés, ce qui prête le flanc à bien des situations drôles ou cocasses.
J'ai retrouvé dans mes archives une lettre des éditions Dargaud, qui date d'octobre 1983. Il semble qu'à l'époque, ma folie me poussait déjà à écrire aux auteurs.
La lettre dit ceci :
"Nous accusons réception de votre courrier du 18 septembre et vous remercions de l'intérêt que vous portez à nos productions et plus particulièrement à ACHILLE TALON.
Il ne nous est malheureusement pas possible de vous mettre en rapport avec Monsieur GREG, qui depuis un an déjà dirige notre filiale américaine ; cependant, nous pouvons lui faire parvenir votre courrier.
Vous remerciant encore de votre fidélité,
Nous vous prions de croire, Monsieur, en l'assurance de nos sentiments les meilleurs.
Le Secrétariat Littéraire."
Bravo à vous, Serge Carrère
Joël Fauré
Merci pour ce message sincère et chaleureux..
Heureux de voir que notre travail, à Fabcaro et moi-même, vous ait plu, vous un inconditionnel de Greg…
Comme disent les américains "you make my day !"
Bonne journée !
s.Carrère
Cher Serge Carrère (plus facile à écrire qu'à dire !),
Des séances de dédicaces de l'album Talon sont-elles prévues à Toulouse ?
Merci.
Bien à vous.
Joël Fauré
joel.faure@dbmail.com
bonjour, oui
Je serai ce vendredi 12 à la librairie Bédéciné rue Romiguières, vers 15h jusqu'à 18h environ
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